Liaison Rigide et Semi-Rigide en PPAC

Liaison Rigide et Semi-Rigide en PPAC

Liaison Rigide et Semi-Rigide en PPAC

Liaison Rigide et Semi-Rigide en PPAC: La fixation de la prothèse aux dents restantes peut être accomplie de deux manières :

  1. À l’aide de crochets, des pièces métalliques élaborées qui sont fabriquées et coulées en même temps que la structure de la prothèse.
  2. Par le biais d’attachements de précision, des éléments préfabriqués qui sont ajoutés ultérieurement.

Les crochets et les attachements présentent diverses caractéristiques et fonctions.

Le rôle des moyens de liaison est crucial, car ils doivent assurer la stabilité, la rétention et la sustentation de la prothèse. Il est également important qu’ils transmettent efficacement les forces occlusales aux tissus dento-parodontaux des dents supports et aux surfaces ostéo-muqueuses, tout en évitant de provoquer des mouvements indésirables et chaotiques. Le choix approprié des moyens de liaison doit prendre en compte la nature des tissus impliqués pour chaque cas d’édentement.

En ce qui concerne les crochets, leur conception varie en fonction du type d’édentement, qu’il soit encastré, terminal ou de grande étendue. Par exemple, pour les édentements encastrés de type classe III de Kennedy, de courte ou moyenne longueur, l’appui repose principalement sur les tissus dento-parodontaux, ce qui entraîne un comportement biomécanique similaire à celui des prothèses fixes.

Dans ce contexte, la liaison entre la selle prothétique et le châssis est rigide, et les éléments d’appui tels que les taquets occlusaux sont reliés par des jonctions non déformables, souvent appelées “potences courtes,” qui s’étendent depuis la logette de la dent support jusqu’à l’armature principale de la prothèse.

Les forces masticatoires sont transmises directement aux dents restantes qui bordent la zone édentée grâce aux potences qui relient les points d’appui occlusaux (comme les taquets) aux selles de la structure métallique de la prothèse.

En conséquence, une liaison rigide est établie entre le point où les forces masticatoires sont exercées et les parties prothétiques qui les supportent.

Un exemple concret illustrant ces principes est le crochet n° 1 de Ney ou Ackers (voir figure A). Ce crochet synthétise tous les concepts fondamentaux nécessaires pour assurer l’équilibre d’une prothèse partielle amovible avec châssis métallique, en mettant en œuvre les notions de sustentation (via le taquet occlusal), de stabilisation (via le bras de réciprocité) et de rétention (via le bras rétentif).

 a         bC:\Documents and Settings\Mina\Mes documents\Sans titre.JPG*Châssis pour une classe III de Kennedy Applegate


Il existe plusieurs variations de ce type de crochet couramment utilisées, notamment :

  1. Le crochet n° 1 avec un taquet opposé.
  2. Le crochet n° 1 associé à une barre coronaire.
  3. Le crochet n° 1 avec un double taquet (ou un anneau) (voir figure B).
  4. Le crochet n° 1 avec un bras rétentif rallongé pour obtenir la rétention du côté de l’appui occlusal, également appelé épingle.

En ce qui concerne la liaison semi-rigide (ou modérément flexible), elle est généralement recommandée par la plupart des experts pour les édentements terminaux de classes I et II. Cette méthode de liaison est accompagnée de caractéristiques morphologiques et de positions spécifiques.

L’appui occlusal est positionné du côté mésial de la face occlusale de la dent support (c’est-à-dire du côté opposé à la zone édentée). La potence n’est pas directement reliée à la selle prothétique, mais seulement au châssis. Par conséquent, l’appui occlusal est “décalé” vers l’avant, ce qui réduit significativement le moment de forces engendré par la rotation distale de la selle en extension par rapport à la position distale du taquet.

Pour ces types d’édentements (classes I et II), les selles sont libres (en extension). L’expérimentation clinique (Nally, Buch, Sebbah) a bien montré la nécessité, pour la pérennité du parodonte des dents supports de crochets, d’utiliser des crochets spécifiquement adaptés à cette situation clinique.

 En effet, c’est dans les cas de classe II et classe I que la notion de dualité d’appui prend toute son importance. Ces types de crochet pour édentement distal terminal ont donc été conçus dans un esprit de protection biomécanique des dents adjacentes aux édentements. Leurs expressions cliniques sont différentes en fonction de leur utilisation et des dents concernées, mais ils ont tous une composante de connexion à l’armature de conception semi-rigide.

*Crochet de Nally-Martinet :

*Crochet RPI : Scan10037Scan10007

*Crochet équipoise

  • Appui selon un système tenon –mortaise ;
  • Partie femelle sur élément scellé ;
  • Partie mâle portée par la connexion ;
  • Esthétique.


IV – Mécanismes d’attaches

À l’exception des crochets, les mécanismes d’attaches sont généralement des éléments préfabriqués qui relient la prothèse fixe, offrant différentes possibilités ou limites de mouvement pour les selles prothétiques.

Leur rôle principal concerne principalement la rétention et la sustentation. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une pièce mâle et d’une pièce femelle, dont l’association crée une force de rétention pour l’ensemble de la prothèse amovible. La force de rétention est réglée par la friction variable entre ces deux pièces.

Il existe un vaste éventail de mécanismes d’attaches utilisant différentes concepts de biomécanique, notamment les glissières, les boutons-pression et les barres. Certains systèmes sont également classés en fonction de leur position, soit extracoronaire, intracoronaire, ou radiculaire.

Les attaches préfabriquées peuvent être classées en deux catégories principales :

  1. Les attaches rigides : qui remplissent des fonctions similaires à celles d’un crochet classique, tels que les glissières de précision et les attaches axiales.
  2. Les attaches permettant un ou plusieurs mouvements des selles par rapport aux dents.

IV-1-Liaison Rigide

*Glissières

Elles sont le plus souvent intracoronaires (Mac Collum, Chrismani, Schatzman…). Elles établissent des rapports biomécaniques rigides entre les deux prothèses (fixée et amovible). Pour les édentements encastrés de classes III et IV

IV-2-Liaison Semi-Rigide

Quel que soit le type d’édentement, les attachements à liaison non rigide n’ont de raison d’être que pour l’exploitation de leur potentiel d’absorber les contraintes occlusales exercées sur la PPAM

*Bouton-pression et connecteurs

 Ils sont utilisés plus souvent dans des cas nécessitant des liaisons semi-rigides (édentements de classes I et II) des édentements terminaux. Ils peuvent être soit axiaux et supraradiculaires, soit extracoronaires.

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